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BULLETIN DES ECRIVAINS EN PRISON
Centre PEN suisse romand de PEN International
Genève 15 avril 2009
Communiqué du PEN International Comité de Défense des Ecrivains en Prison ( W riters in Prison
Committee W IPC) retransmis par le Comité des Ecrivains en Prison du Centre PEN suisse romand .

Au cours des 12 m ois de 2008, PEN W IPC a suivi 877 attaques contre des écrivains, journalistes, poètes,
éditeurs, auteurs de théâtre, et tous ceux qui utilisent leurs écrits pour faire connaître leurs idées et obtenir un
changement.
Vingt-quatre ont été tués, sept ont disparu. Dans quelques cas, on n’est pas sûr qu’ils avaient été visés
pour leurs écrits, dans d’autres, c’est l’évidence même. N’empêche que ces morts font réfléchir les autres.
Oseront-ils prendre le risque de s’exprimer? Le fait qu’il y ait moitié moins de morts que les années passées estencourageant, m ais c’est surtout dû à une plus grande sécurité des journalistes en Irak, parmi lesquels jusqu’àl’an dernier, on comptait la moitié des morts. En 2008, ils n’y en a eus que trois. PEN s’est plus inquiété pour la situation au Sri Lanka où six journalistes ont été assassinés en 2008 et
bien d’autres vivent sous la même menace. Lasantha W ickrem atunga, un rédacteur-en-chef Sri lankais très
respecté, a été assassiné en janvier 2009. Depuis quelques années, il paraissait sur nos listes de W IPC pour
avoir reçu de nombreuses menaces de mort. Sa mort est le terrible témoignage du sérieux de telles menaces. En
2008, W IPC a enregistré plus de 200 m enaces de mort et d’agressions. Ce chiffre est même peut être sous-
estimé car il est difficile de recueillir des informations.
Les lourdes peines de prison - allant de quelques mois à de longues années restent au cœur des
préoccupations du W IPC. En 2008, il y a eu 195 cas, dont 133 de prisonniers servant des sentences directementattribuées à leurs écrits. La Chine, la Birmanie, l’Iran, Cuba, l'Ouzbékistan, l’Erythrée et le Vietnam dem eurent,comme depuis des années, les pays les plus enclins à jeter leurs écrivains et journalistes dissidents en prison.
Les autres pays comprennent l’Azerbaïdjan, l’Afghanistan, la Syrie, l’Egypte et le Cameroun.
L’espoir d’une am élioration en Chine avant les Olympiades à Beijing a été déçu. Du début de
l’année jusqu’à sa fin, une quarantaine d’écrivains et de journalistes ont été arrêtés. Si certains ont été relâchés, il
y a eu d’autres arrestations, dont celle de Liu Xiaobo, Président du Centre PEN Indépendant chinois, à la fin de
l’année. En Birmanie, les observateurs des organisations internationales ont été stupéfaits par la condamnation à
59 ans de prison pour le poète, com édien et activiste, Zargana. Sentence réduite depuis à 35 ans, mais toujours
une peine d’une sévérité inconnue contre un écrivain dissident. Zargana a été condamné pour “ activités illégales "
ayant créé un programme pour venir en aide aux victimes du dévastateur cyclone Nargis.
En Amérique latine, 25 écrivains, bibliothécaires et journalistes moisissent en prison à Cuba
depuis 2003, meurtres et menaces de mort au Mexique, menaces et procès au Pérou, en Colombie et au
Nicaragua ainsi que la censure au Venezuela, ont abouti à une campagne du PEN à travers les Amériques qui
au ra lie u tou t a u lon g d e 2 0 0 9 . www.internationalpen.org.uk/ipfarcry/conjuror/go/freedom -of-
expression/campaigns/freedom-to-write-in-the-americas/
Dans bien des cas, les écrivains ne sont pas envoyés en prison, mais doivent endurer de long
procès, prenant des années. Même s’ils ne finissent pas en prison, le procès judiciaire est épuisant, du point de
vue psychologique et financier. Il semblerait parfois que c’est le vrai but de ces procès : punir l’écrivain, sans
risquer la condamnation internationale devant un emprisonnement. La Turquie est l’un des pires exemples: 70
écrivains, éditeurs et journalistes ont des procès en cours sous les innombrables lois qui empêchent la liberté
d’expression. Ces procès aboutissent rarem ent à des condamnations, les amendes même pas très élevées, mais
ces procès servent de mise en garde à ceux qui tenteraient de s’exprimer sur des causes sensibles. Seuls les
plus décidés ou célèbres, comme Orhan Pamuk osent s’y risquer.
Les membres de PEN International tentent de faire cesser les attaques sur leurs collègues
écrivains. Dans 69 Centres PEN, les membres participent aux actions W IPC, en envoyant des lettres de
protestations aux gouvernements, tenant des rencontres pour faire connaître et soutenir les écrivains attaqués,
écrivant des articles dans les journaux, contactant les prisonniers et leurs familles, et essayant de leur offrir un
réseau de soutien et de solidarité. A l’occasion de la Journée de la Femme, notre membre Hoang Nguyen Bao
Viet a réussi à faire paraître ses lettres sur le sort d’écrivaines et de journalistes poursuivies pour leurs écrits dans
Le Courrier, la Tribune de Genève, puis sur le site Internet Protectionlin.org.
Pour en savoir plus sur le travail du Comité de Défense des Ecrivains en Prison W IPC:
htttp://www.internationalpen.org.uk/go/freedom-of-expression

Dons pour le secours aux Ecrivains en Prison: PEN Centre Suisse Romand 1200 Genève 10-16326-6
LA CAMISOLE DE FORCE IMPOSEE AU TIBET
Cinquante ans, un demi-siècle – combien de jours, combien de nuits à compter les longues heures de
l’exil ? Et jusqu’à quand ?

La mobilisation des groupes de sympathisants a permis d’allum er des flammèches d’espoir à travers la planète,démontrant que le Tibet meurtri et bâillonné n’est pas, ne sera pas oublié. Au grand dam de Pékin, la bannièreaux lions des neiges a flotté haut sous des cieux divers, au fronton des mairies, à des fenêtres individuelles, au-dessus des têtes des manifestants, malgré les avertissements lancés sans retenue par les porte-voix dugouvernement chinois. Faut-il que les actuels locataires de la Cité interdite aient peur – de qui ? de quoi ? – pouren arriver à ce point-là ! Force est de constater que c’est une réaction de crainte que tente de masquer le déploiement de forces militaire aussi bien dans la Région dite autonome que dans les districts historiques tibétains. Le territoire tibétaindans son ensemble est hermétiquement interdit aux étrangers – journalistes en particulier, spécialistes, experts del’ONU ou voyageur, touriste curieux. Aucun étranger pour témoigner face à l’épouvantable indifférence. Effet dela « grande muraille contre le séparatisme » appelée de ses voeux par l’actuel président chinois? Aurait-il oublié,que la fameuse muraille visait à protéger l’empire des « barbares » et à prévenir les raids des « bandits mongolset tibétains » ? Juste pour rappel – la construction avait commencé avant l’ère actuelle – que le Tibet ne fait paspartie de la Chine « depuis des temps reculés » et que cette Région dite autonome n’est en fait qu’un paysoccupé…A la mi-mars, à Lhassa, les forces de l’ordre chinois ont opéré des perquisitions systématiques dans le quartiertibétain à la recherche « d’individus suspects », tandis que les lignes téléphoniques et les serveurs de la toile ontété coupés. Outre les Occidentaux, des Chinois de Taiwan, Hong Kong et Macau, ainsi que des Tibétains nonrésidant sur place se sont retrouvés strictement bannis de force des lieux. Des monastères, inutile d’en parler : ilssont si bien gardés que personne, ni moine ni nonne ni laïc, n’en sort ni n’y entre.
la faute au Dalaï et à sa clique ».
T a n d is q u e l ’ a g e n c e d e p r e s s e « l’ a m n é s ie e t l’ ig n o ra n c e d e s e u ro d é p u té s q u i s’im m is ce n t dissidente, Tsering W oeser, vient de
publier un nouveau livre en chinois u n e p o ig n é e d e la u ré a ts d u p rix ”En l’année du Rat, le Lion des
l’a r c h e v ê q u e D e s m o n d T u t u e t Neiges rugit. Chronique des
événements au Tibet en 2008 ”
a u x d r o i t s d e l’ h o m m e d e s e La préface du livre publié à Taiwan voient rouge dès que quiconque – diplomate, représentant d’un pays ou d’une ONG – ose prononcer le nom Tibet.
Ainsi, d’après le procès-verbal de la réunion du 17 mars, Mme Yang Jirarong a « rejeté vigoureusement lesaccusations faites par la République tchèque au nom de l’Union européenne et par Amnesty Internationalconcernant son pays. “Ces allégations sont basées sur l’ignorance et les préjugés. » En conclusion, l’honorabledéléguée a émis le voeu que « ces délégations reviendront dans le droit chemin et procéderont à davantaged’autocritique. » Un langage aux singuliers échos de révolution culturelle à curieuse résonance au Palais desnations de l’ONU… A Prague, le prix « Homo Homini » qui couronne le combat pour les droits de l’hom m e a été rem is par VaclavHavel à l’avocat de Liu Xiaobo, toujours détenu, et aux signataires de la Charte 08. Les nouvelles générationstibétaines ont commencé à apprivoiser la modernité imposée par ceux qu’ils considèrent comme des occupants,sans renoncer pour autant à demeurer eux-mêmes.* En dépit de la désolation éveillée par de récents clichés échappés des régions tibétaines, c’est au plus fort de lanuit qu’il faut croire à la lumière. Et celle des hauts plateaux est chevillée au corps, au coeur du Tibet. S’il fautavoir conscience que le temps presse, il ne faut pas oublier non plus que la roue tourne, qu’un grain de sable peuttoujours gripper les mécanismes les mieux huilés, que tout reste possible – le pire comme le meilleur - et qu’il estun printemps pour chaque espoir. UNE LETTRE DE REMERCIEMENTS NOUS APPORTE UN MESSAGE IMPORTANT
Voici la lettre que Dinah Lee Küng nous a communiqué en anglais à la veille de notre assem blée générale. Elle
vient de Jia Jianying, épouse de notre membre honoraire en prison, He Depu, celui qui a osé inviter le président
du CIO à le visiter dans sa cellule pendant les Jeux Olym piques. Invitation relayée autour du monde pendant la
cérémonie d’ouverture. Dinah souligne que le message le plus important que Jia nous envoie est de nous
dire que la pression extérieure inquiète les autorités et a un effet positif sur le traitement d’un prisonnier.
Elle apporte la réponse à tous ceux qui répètent que s’activer pour les écrivains en prison est perte de
temps, contre-productif ou mène à la confrontation.

Le 20 février j’ai reçu une autorisation de la prison no. 2 de Beijing pour visiter mon mari et diner avec lui. Nous étions seuls dans une petite chambre et non accompagnés par d’autres prisonniers ou membres de lafamille. Deux directeurs de la prison se sont assis à côté de nous. Ils ont posé sur la table un enregistreur (oupeut être une vidéo) qu’ils manipulaient constamment. D’abord, ils nous ont prévenu que nous ne devions parlerni de son cas ni de celui d’autres prisonniers. Nous ne devions pas parler de choses externes qui concernaientmon mari. Nous ne pouvions parler que de nos affaires familiales. Bien que le policier continue à nous rappeler de tout ce qu’on ne devait pas parler, nous étions tous deux joyeux et excités. Nous bavardions en mangeant. (J’avais commandé le diner à un restaurant.) Quand j’ai revumon mari, je me suis mise à pleurer. Depuis six ans, c’est la première fois ,en tant que mari et femme, nouspouvions être assis l’un près de l’autre. Nous pouvions nous toucher. Nous sommes restés ensemble pendantprès de deux heures. Nous étions très heureux. J’ai pu lui demander des détails sur sa santé. Il portait un vêtement de coton matelassé et des pantalons de coton. Il semblait vraiment faible. Son visage était jaune et pale. Sa tension était de 180-140 car il insiste àprendre ses médicaments chaque jour. Il a dit qu’il attrapait une grippe tous les mois. Sa sinusite ne guérissaitpas. Pendant la visite, il se frottait constamment le nez avec un mouchoir. Chaque jour, le docteur de la prison luiaccorde 3 aspirines et 1 Ramipril pour sa tension. Il a le droit de sortir dans la cour deux fois par semaine, uneheure chaque fois. Parce la nourriture est très pauvre, sans huile ni viande, il bouge peu et a toujours froid. C’estpourquoi il doit porter des vêtements de coton matelassé d’octobre à mai. Le policier à coté de lui a dit. “Bien sur,ce qu’il mange d’habitude ne peut se comparer à votre diner d’aujourd’hui.” Lorsqu’il a essayé de parler de lasituation de ses amis, Cha Jianguo, Gao Xiongming et Yang Zili, le policier l’a empêché de continuer. Il m’a dit que cette fois nous pouvions manger ensemble parce sa prison est devenue “supérieure” et encourageait tous les prisonniers à manger avec leur famille. Mais l’autorisation n’arrivait jamais pour lui. Aprèsavoir essayé d’obtenir cette autorisation pendant plusieurs mois, elle a finalement été accordée. Ceci a beaucoupà voir avec votre insistance de l’extérieur. La prison et le gouvernement chinois ont très peur de votre insistance.
Vous avez fait un travail magnifique à l’extérieur. Nous sommes très reconnaissants. (Bien des prisonniersd’opinion n’ont personne pour plaider pour eux: leur situation est épouvantable.) Je veux encore vous remercier.
J’espère que votre mari va bien. J’espère que vos enfants sont heureux et j’espère que toute votre famille estheureuse.
BRÈVES NOUVELLES
AFGHANISTAN – DEUXIÉME RECOURS REJETÉ
Pour avoir téléchargé et diffusé un texte sur la place des femmes dans l’Islam un étudiant afghan de journalisme,
Sayed Perw iz Kambakhsh a été jugé en janvier 2008 par une cour islamiste. Il nie l’accusation m ais a signé
pendant sa détention préventive des aveux, obtenus d’après lui sous la torture. Après un procès à huis clos qui ne
dura que quatre minutes sans que le prisonnier de 23 ans ait ni défenseur ni droit à la parole, la sentence tomba.
Pour blasphème: la mort. Plus encore que l’étudiant de 23 ans, il semble que c’est son frère, un journaliste critique
de la corruption et des abus de droits humains, qui est ciblé. Une forte pression internationale des organisations
humanitaires a recueilli 100,000 signatures et les interventions de Louise Arbour et de Condoleeza Rice. Sous la loi
afghane, Perwiz avait droit à deux appels. En octobre dernier, lorsqu’on espérait sa libération, la sentence de mort a
été commuée à 20 ans de prison. On vient d’apprendre que la Cour suprême afghane a rejeté le second recours et
maintenu l’accusation de blasphème. Ceci en secret au début mars, sans que le prisonnier ou son avocat soient
avertis, ni avant ni après. Perwiz qui a déjà connu plusieurs prisons, redoute maintenant d’y retourner parmi des
gardiens et des détenus hostiles. Sept ans après la défaite des Talibans, la justice de l’Afghanistan louvoie encore
entre charia et démocratie. Tout recours à la justice semblant fermé, il reste un espoir : le pardon présidentiel, car
Karzai peut user de son droit de grâce.
ON N’A PAS ENCORE TROUVÉ LES MEURTRIERS D’ANNA POLITKOVSKAYA
Les jeunes Tchétchènes accusés du m eurtre d’Anna Politkovskaya ont été innocentés et libérés grâce à un avocat bénévole
convaincu qui a dénoncé toutes les anom alies des preuves apportées par l’accusation. Parm i celles-ci, il y avait des docum ents
perdus, des listes trafiquées d’appels à leurs portables, les vidéos de surveillance au superm arché où elle avait fait ses
dernières courses, qui m ontrait l’hom m e qui l’a suivie jusqu’à son appartem ent, entrant après elle et sortant peu après, un hom m e
m ince auquel le gros inculpé ne ressem blait guère. Les journalistes russes jugent que, som m ée de trouver rapidem ent un
coupable pour endiguer l’indignation m ondiale, la police avait hâtivem ent arrêté des suspects plausibles. Le jury a rendu un
verdict unanim e d’innocence : fait rarissim e dans un pays où 99% des inculpations crim inelles sont obtenues.
Mais les vrais m eurtriers courent encore.
Devant son appartem ent, une plaque a été posée disant : “Dans ce bâtim ent a vécu et été cruellem ent assassinée le 7octobre
2006, ANNA PO LITKO VSKAYA
REPORTERS SANS FRONTIERES : 2èmeJOURNÉE MONDIALE CONTRE LA CYBERCENSURE 12 MARS 09
A cette occasion, RSF a publié un rapport sur les pratiques les plus répressives contre la liberté d’inform ation sur Internet, ainsi
que la liste des pays "ennem is d'Internet" et ceux placés "sous surveillance". Il est incontestable que les entraves à la liberté de
presse et d’inform ation se déplacent de plus en plus sur Internet, d’où cette journée de m obilisation et de protestation en ligne.La
censure ne se résum e pas aux 71 cyberdissidents actuellem ent em prisonnés. Les autorités de certains pays contrôlent
sévèrem ent la Toile et filtrent les inform ations accessibles aux internautes. Des m illiers de sites sont bloqués ou censurés dans le
m onde. L'accès des réseaux sociaux tels que YouTube ou Facebook de m êm e que de nom breuses plate form es de blogs est
lim ité dans nom bre de pays. Votre site est peut-être censuré dans un pays non-dém ocratique. De plus, RSF a publié un rapport
intitulé, ”Les Ennem is d’Internet”, dans lequel l’organisation fait état de la censure d’Internet dans vingt-deux pays. Vous pourrez
télécharger ce rapport depuis www.rsf-ch.ch Les m édias rom ands se sont m obilisés, apportant ainsi un soutien essentiel à la
prom otion de la liberté d'expression en ligne: TSR/ 24 Heures/ La Liberté/ Le Courrier/ Journal du Jura/ Le Matin/ Le Matin Bleu/
Le Nouvelliste/Le Tem ps/ Tribune de Genève/
Com m uniqué RSF relayé par Aline Dedeyan BIENTÔT LE SALON DU LIVRE– 22 au 26 avril : Retrouvez les livres de nos membres: quel panaché de pays!
Faw zia Assaad
: Les Pharaons Hérétiques, Hatshepsout, Akhenaton, Nefertiti, 2007 Ed. Geuthner, Paris
Serge Bimpage, Pokhara, Ed.de L'Aire, 2008
Roger Chanez, Flashes, Collection du Colibri, Poésie, Confignon GE, 2007
Lea Cohen: Le Surveillant des sons l'histoire d'un agent de la police politique en Bulgarie, dont le m étier est de surveiller les
m usiciens. Le livre est sorti en novem bre 2008 et en Bulgarie, on prépare un film sur le sujet.
Jacqueline Cooper: Cocktails and Cam els, 2008 (livre réédité à la dem ande de la Bibliothèque d'Alexandrie)
Sylviane Dupuis: Les Enfers ventriloques, théâtre, Ed. L'ACT MEM, Cham béry 2009, second tirage
(Prix des Journées de Lyon des Auteurs de théâtre), Le Jeu d’Eve, théâtre, Zoé, Genève 2006.
Zeki Ergas: In Search of a Better W orld, Budapest, 2008. Notre SG dans son parcours incessant pour la Paix
Anne Faussigny: La Dam e de la Lucazière, Ed. L'Age d'Hom m e, Lausanne, 2006
Jean-Jacques Fiechter: Faussaires d’Egypte, Flam m arion, 1er avril 2009.
M avis G uinard : Petit -Guide de la suisse Insolite, Ed. Métropolis, 2007. Rencontre à FNAC Rive GE, 28 Avril 2009 à17h30
Jacques Herm an: L'Hom m e de Paille, Ed. du Madrier, 2009; La Sittelle, Ed. du Madrier, 2008; De Vlaamse Gedichten, Ed. du
Madrier, 2008.
Dinah Lee Kung : Under their skin, HalbanPublishers, London, 2006.
Claude B. Levenson:
Le Tibet qui dérange, Albin Michel, 2008, et en poche un Que sais-je sur Le Tibet, 2008
Philippe Jaccottet/ R. M . Rilke: Les Elégies de Duino, trad. & texte allem and en regard. Ed La Dogana, 2008
Thérèse M oreau, Lettres d'Abélard et Héloïse, traduction Eric Hicks et Thérèse M oreau, texte latin Eric Hicks. Paris, Livre
de poche (lettres gothiques), 2008.
Georges Nivat: Le phénomène Soljénitsyne, Fayard, 2009
Luce Péclard: Le Gué des Jours - Sem ainier poétique, philosophique et sym bolique, Ed. du Madrier, 2008
Nguyên Hoàng Bao Viêt: Dâu Tich Phuong Hoàng (originalvietnam ien) et L’em preinte du Phénix, Poèm es, adaptation
française de Mm e Hoàng Nguyên, Ed. Ban Van, Paris, 2008
Hoan-Lang Pham , Letters to a Teacher, author Tran Thi Thuong-Thuong, Lakeview Bks, Lausanne, 2007. Lettres
de sa m ère sur ses années d’enseignante au Vietcong.
Jo Ann Rasch: Blowing Feathers, 2008. Recréer la vie de sa m ère grâce à m ille papiers retrouvés après sa m ort.
Daniel de Roulet: Un glacier dans le coeur. Vingt-six manières d'aimer un pays et d'en prendre congé,
Ed.Métropolis, avril 2009, Genève, Rencontre à FNAC Rive Genève, 22 Avril 2009 à 17h30
Alistair Scott:The Greatest Photography Tips in the World, Stratford on Avon 2008, Epatants tuyaux pour réussir vos photos
Susan Tiberghien: One Year to a W riting Life, 2008, Marlowe & Co ,USA The essence of her writers workshops!
Laurence Verrey: Une brève transe de cailloux Proses libres, Ed. de l'Aire, 2008
Gabriel de M ontm ollin: éditeur d’Ecrivains en Prison,1997, exposera 300 titres au stand Laboret Fides, rue Dostoievsky
Rédaction – Traductions – Coquilles: M avis Guinard. M erci à tous ceux et celles qui ont envoyé des infos !
Et si vous ne tenez plus à le recevoir, faites-le moi savoir à: mavisguinard@ compuserve.com

Source: http://www.pensuisseromand.ch/doc/BULLETIN%20ECRIVAINS%20EN%20PRISON%2009.pdf

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Abstract This thesis examines a stochastic model for the electrical behaviour of the cerebral cortex underthe influence of a general anaesthetic agent. The modelling element is the macrocolumn, anorganized assembly of ∼ 105 cooperating neurons (85%excitatory, 15%inhibitory) within a smallcylindrical volume ( ∼ 1 mm3) of the cortex. The state variables are he and hi , the mean-fielda

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Information on ED and various evidence-basedteaching/learning strategies that can be used in and out of Emotional Disturbance Manual Section 1: Definition/ IDEA 2004 i. extended definition, including examplesExcerpt from the Regulations Governing Special EducationPrograms for Children with Disabilities in Virginia regardingNICHCY Disability Fact Sheet- No. 5: Emotional DisturbanceFact

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